Ralph W. Moss, 2024

Ralph W. Moss est un universitaire et auteur scientifique américain. Sa position est assez singulière puisqu’il travaille sur le cancer depuis le début des années 70.
Cinquante ans sous le capot donc !
Il a publié une douzaine d’ouvrages et anime un blog.
J’en citerai deux : le premier sur les chimiothérapies (Questioning Chemotherapy), daté (1995) mais passionnant et toujours d’actualité.
Le second encore plus combatif : Cancer incorporated (2020).
Moss ne renie pas les traitements conventionnels mais il a pleinement conscience de la corruption de Big Pharma et de l’utilité des approches « naturelles », plus hoolistiques, intégrées.
The Moss method est donc cela : une méthode, un guide pratique mêlant nutrition, phytochimie, mode de vie et même recettes de cuisine comme outil de prévention et pour aider les malades.
A noter : il a lui-même combattu avec succès un cancer agressif de la prostate (vers 2015)… Un autre combat s’ouvre puisque son cancer est revenu.
Il décrit 10 éléments principaux, à consommer quotidiennement (du thé vert, à la curcumine, en passant par la quercétine, les omega 3, la vitamine C, les aliments fermentés, etc.). Puis 10 autres éléments « secondaires » (allicine/ail, resvératrol, lycopène, champignon Maitake, etc.)
Chacun est étayé par des études que l’auteur décortique et explique. Au total, Moss liste ainsi 700 références (articles, essais cliniques, etc.) !
Il met l’accent sur le principe de synergie (les molécules travaillent les unes avec les autres).
Il rappelle par exemple que si le curcuma contient certes de la curcumine (son composant principal)… 300 autres molécules sont également présentes dans la plante. Il y a donc ici un tout à ne pas négliger.
Il détaille les trois « engrenages » liés du cancer : métabolisme défaillant (effet Warburg), système immunitaire affaibli et les cellules souches (cancéreuses), dont il qualifie la découverte de « tournant dans l’histoire de la science« . Rien de moins.
Ces cellules souches constituent, sans mauvais jeu de mot, l’angle mort des traitements conventionnels… Et elles expliquent comment et pourquoi le cancer « revient » (souvent).
Moss insiste sur l’importance du système immunitaire.
L’intérêt de sa démarche est d’appuyer systématiquement les composantes de sa méthode par des études et des papiers scientifiques.
Sur la partie métabolique par exemple, il détaille plusieurs essais cliniques autour de la restriction calorique (jeûne intermittent, etc.) et les liens avec d’autres pathologies comme le diabète type 2, l’obésité (des terrains favorables au cancer).
Cette méthode dans la méthode est primordiale pour désamorcer les critiques habituelles (« remèdes de grand-mère« , « ce n’est pas prouvé« , « c’est du charlatanisme » etc.).
Non. Comme je l’ai écrit dans mon propre livre : nous avons accumulé en plusieurs décennies des torrents de données, de faits documentés…
Le problème est que le grand public et une bonne partie du corps médical les ignorent.
Laisser un commentaire