Commençons par la fin (?)

Avance rapide : alors ? Qu’est-ce qui provoque le cancer, bon sang ! ?

Je vous livre mon opinion, en cet été 2025.

-Causes infectieuses, micro-organismes pathogènes.

J’utilise le pluriel à dessein. Si pour certains cancers, le micro-organisme responsable est déjà identifié, pour d’autres on peut imaginer des combinaisons, des synergies, des meutes. Et des infections silencieuses, au long cours, chroniques.

Dans un tel cadre je ne nie pas les influences de mutations oncogènes, l’action de molécules cancérigènes et des pollutions environnementales ou des liens avec le mode de vie. Autant de facteurs qui forment un terrain favorable, voire des outils utilisés, détournés par les micro-organismes (à leur profit).

-Alors virus, bactéries, parasites ? Bien sûr. On en connaît déjà certains (le papillomavirus humain HPV pour le cancer du col de l’utérus, Helicobacter pylori pour l’estomac, Clonorchis et Opisthorchis pour les voies biliaires, etc.)… Mais un vaste monde nous échappe encore: celui des champignons. Les fungi.

Ils sont partout : en nous, sur nous et autour de nous.

Des espèces sont pathogènes d’autres peuvent le devenir. Leurs capacités sont stupéfiantes. On peut même parler de « super pouvoirs ». Ils agissent directement (mycotoxines) et indirectement (via leurs métabolites).

-Voilà pourquoi je choisis le modèle de l’Anglais Mark Lintern (voir son livre Cell suppression, traduction française aux éditions Marco Pietteur, 2025).

-Deuxième pilier : le système immunitaire.

Extrêmement sophistiqué et efficace, il peut pourtant se faire berner et même manipuler par les processus cancéreux et par des micro-organismes.

Si le cancer est un coffre-fort, que les mitonchondries sont le cadenas, alors le système immunitaire est probablement la clé.

Les dernières recherches soulignent ses multiples rôles et son importance dans le développement de la maladie.

C’est sans doute lui qui explique le côté « au hasard« , « pourquoi moi et pas lui ? » de cette maladie qui nous effraie tant. Nous sommes tous différents, à commencer par notre système immunitaire, forgé avant la naissance et qui évolue tout au long de la vie, se nourrissant de celle-ci, au sens littéral. Il subit de multiples assauts, s’adapte (plus ou moins bien)… puis s’affaiblit avec l’âge.

Il incarne ainsi parfaitement la complexité de la maladie. En outre, il nous permet de boucler sur la théorie des causes infectieuses, car il s’appuie -entre autres- sur des colonies de micro-organismes… le fameux microbiote intestinal.

Et là tout reste à découvrir… Avec nos « chimiothérapies » (des poisons), nos « rayons » (qui détruisent tout), nos « vaccins » ARNm (conceptuellement déficients) et autres « immunothérapies » modernes (guère maîtrisées), nous devons admettre qu’en réalité nous ne savons pas grand chose… et qu’il est dangereux de faire n’importe quoi avec le vivant.

-J’ajoute également au tableau d’honneur la théorie métabolique qui décrit bien certains des mécanismes essentiels du cancer (mitochondries, changement de régime énergétique, etc.).

Voilà pour le cadre théorique dont les frontières évolueront, c’est une certitude et qu’il faudra cartographier plus précisément.

Et maintenant, que faire ?

Quelles sont les pistes thérapeutiques déjà identifiées et celles prometteuses ?

Une fois de plus voici mon opinion (été 2025) :

-Tout miser sur les molécules repositionnées. Parmi elles, une première classe s’impose : les antiparasitaires du type fenbendazole/mébendazole et plus récemment ivermectine (à confirmer).

-Ensuite, de vieux médicaments agissant sur le métabolisme du glucose (metformine par exemple).

-Toisième pilier médicamenteux : des molécules (synthétiques et naturelles) qui jouissent d’une double propriété antitumorale et antifongique (elles sont nombreuses, voir le chapitre 14 de mon livre, j’en liste 190. Impossible de croire au hasard ou à un simple caprice -répétitif- de Mère Nature).

-Quatrième pilier : des molécules aux effets très spécifiques (par exemple l’aspirine contre les métastases, lire mon article ici).

-J’ajoute dans la corbeille des moyens plus expérimentaux et pourtant anciens, comme par exemple les fluides de Coley, ou encore le « vaccin » BCG, le « vaccin » Mycobacterium vaccae

Un même fil d’Ariane : le système immunitaire.

Je suis convaincu de la justesse de cette approche (à ne pas confondre avec l’immunothérapie moderne, du type inhibiteurs de point de contrôle PD-1 ou CTLA-4 qui modifient le fonctionnement de certaines cellules immunitaires).

Enfin, rappelons quelques évidences (mais toujours en lien avec le métabolisme et le système immunitaire) :

-Nutrition (de l’arrêt de l’alcool, à la réduction de la consommation de sucre, au bannissement des aliments transformés, gorgés de chimie, au régime cétogène, jusqu’à la pratique du jeûne, alimentation à horaire restreint… il existe tout un faisceau de possibilités)

-Activité physique quotidienne (un impératif). D’un point de vue évolutif, le corps humain n’est pas fait pour rester allongé sur un canapé ou assis dans un bureau durant 8 heures d’affilée. On sait que la sédentarité (mot poli et neutre pour désigner le déséquilibre de notre mode de vie moderne)provoque et aggrave de nombreuses pathologies. Difficile de prétendre qu’il n’y aurait aucun lien avec le cancer.

-Réduction et maîtrise du stress (primordial également, liens forts avec le système immunitaire).

Je développe ces pistes dans mon livre.

-Et au niveau chirurgical ? La cryoablation mérite de s’y intéresser (on peut la lier à l’effet abscopal), ainsi que des nouveaux procédés comme les ultrasons focalisés du type Histotripsy.

Inutile de préciser que je ne suis pas en quête d’un dogme. La recherche scientifique évolue et continuera d’évoluer.

Il faut garder l’esprit ouvert.

Et si après-demain, des chercheurs découvrent la super mutation génétique qui provoque le cancer, celle que l’on pourrait nommer « la mutation du Diable », je serais le premier à manger mon chapeau.

Mais d’ici là, les poules auront sans doute eu le temps de… muter.

Avec des dents. 😉

PS : pour m’écrire, cdubuit@onconautes.com