On vous assène des titres dans les médias comme par exemple le fameux « 95 % d’efficacité ». Personne ne lit les résultats des tests cliniques, ou les études. Même les médecins.
Je vais vous montrer quelques « farces et attrapes » utilisées par les sociétés pharmaceutiques pour maquiller ce qui n’est parfois qu’un cadavre peu ragoûtant…
Pour la démonstration, nous prendrons (simple hasard !) l’essai clinique du BNT162b2, en clair le vaccin ARNm contre le Sars-Cov2 de la société Biontech (fabriqué et commercialisé par Pfizer)… et dont les résultats furent publiés fin 2020.
Sources :
-Résultats publiés dans the New England Journal of Medicine le 10/12/2020).
-le document de la FDA autorisant en urgence le produit (« Pfizer-BioNTech COVID-19 Vaccine Emergency Use Authorization Review Memorandum« , daté du 11/12/2020, qui s’appuie sur ces résultats).
Premier piège évident que l’on s’obstine pourtant à ne pas voir : ces essais sont organisés, gérés puis analysés par les sociétés qui fabriquent les produits testés.
Malgré une longue histoire relative à l’organisation des pouvoirs, depuis le tirage au sort dans la Grèce antique, jusqu’au principe moderne de séparation des pouvoirs… un tel schéma est vicié dès le départ.
C’est comme demander à un criminel d’être son propre juge durant son procès. Et d’endosser l’habit du procureur. Nous avons ici une source considérable de biais, voire carrément de fraudes.
Second piège : le recrutement. Une étape essentielle. Comment va t-on choisir les participants à l’essai clinique ? C’est tout un art. Car cela influence considérablement les résultats.
Dans le domaine du cancer, qui demeure une pathologie corrélée à l’âge, les personnes âgées sont systématiquement et massivement sous-représentées dans les essais cliniques.
Prenons le test d’une nouvelle chimiothérapie. Les effets secondaires négatifs seront toujours moins « intenses » chez un cancéreux de 40 ans que chez un cancéreux de 75 ou 80 ans… Personne ne peut nier cette évidence physiologique.
Eh bien là encore, c’est le fabricant qui pose ses propres critères et qui choisit les participants (on parle de « critères d’exclusion« ).
Revenons au BNT162b2.
Dans les résultats, si on regarde le tableau 1 (« demographics« ) on voit :

Les plus de 55 ans représentent donc 42 % des participants (pour les deux groupes, vaccin et placebo).
Cela paraît plutôt correct, équilibré, n’est-ce pas ?
Eh bien non.
La FDA donne davantage de détails (page 20 de son document)…

Alors que les personnes âgées (75 ans et plus) sont celles qui sont le plus à risques (pour le « Covid »)… elles ne pèsent que 4 % de l’ensemble des participants de l’essai du produit censé les protéger.
Présenté ainsi, cela paraît subitement moins pertinent !
Faut-il rappeler que le système immunitaire perd (parfois fortement) en efficacité avec le vieillissement ? Donc pour tester un vaccin, en conditions réelles, contre un virus si dangereux, nous étions loin du compte.
Troisième piège ultra classique : les valeurs absolues, relatives et autres embrouilles statistiques.
Comment a-t-on calculé le fameux « 95 % d’efficacité » qui fut claironné partout et en permanence, à partir de décembre 2020 et qui restera dans les annales ?
Voici le coeur nucléaire du dispositif :

8 personnes dans le groupe vaccin et 162 dans le groupe placebo ont fait un « Covid » durant l’essai.
Soit 170 personnes sur un total de 36 523 !
On voit que ces valeurs sont ridiculement faibles. En d’autres termes, très, très peu d’individus ont été infectés au sein d’un groupe très, très large.
Dit autrement : l’écrasante majorité des participants n’a pas été… infectée par le terrible virus qui ravageait pourtant notre planète.
Pire : on comprend qu’avec des valeurs aussi réduites, il suffit de très, très peu de choses pour fortement influencer les résultats.
Dans un sens ou dans l’autre…
Et ensuite ce « Covid » symptomatique chez les 8+162 malades, c’était quoi ? Quels symptômes ? Quelle gravité ? Pas de détails hélas…
Revenons aux calculs. Le voici (merci ChatGPT si vous avez des soucis avec les mathématiques).

Il s’agit bien de l’efficacité relative (groupe vaccin par rapport au groupe placebo).
Calculons à présent le ARR (Absolute Risk Reduction, ou réduction des risques absolus), le seul indicateur pertinent pour un vaccin.

Ici, on mesure la différence entre les deux risques (vaccin et placebo).
C’est immédiatement moins sexy et bien moins extraordinaire n’est-ce pas ?
0,84 % versus 95 %… ! 😉
Bref, que vous ayez refusé ce produit ou que vous l’ayez accepté (volontairement ou sous la contrainte, loin de moi l’idée de vous blâmer)… il est important de bien prendre conscience de ces chiffres, et de leur nature dérisoire.
Car c’est sur eux que l’on a orchestré une campagne de vaccination globale, jamais vue en termes d’échelle, en plusieurs doses et avec un produit issu d’une nouvelle technologie (par dessus le marché).
Répétons-le une dernière fois pour marquer les esprits :
8 cas dans le groupe vaccin (18 198 personnes) versus 162 cas dans le groupe placebo (18 325 personnes)…
Si la conclusion (« 95 % d’efficacité« ) était mathématiquement juste… elle était totalement déconnectée du Réel, grossièrement instrumentalisée et survendue.
N’ayons pas peur du mot : obscène.
Le grand public et même de nombreux médecins ou scientifiques équipés pourtant de bac + 10 et de diplômes prestigieux ont compris que le vaccin protégeait quasiment parfaitement (95 %) du virus !
Bref. La prochaine fois que l’on vous parlera d’ »efficacité » pour n’importe quel produit pharmaceutique ou encore d’effets secondaires… allez systématiquement à la source.
Lisez les données, faites des calculs simples. Prenez du recul et le temps de réfléchir. Et appliquez ensuite votre bon sens.
Et surtout n’oubliez pas : votre corps vous appartient. Vous êtes souverain.
PS : si vous souhaitez creuser les conditions de l’essai clinique du produit Biontech/Pfizer, un livre s’impose, celui de Christine Cotton : Tous vaccinés, tous protégés (2023, éditions Trédaniel).
Remarquable et effrayant… Multiples problèmes de méthodologie jusqu’à de possibles fraudes (chez un sous-contractant, Ventavia, selon un lanceur d’alerte).
