L’expression en anglais me semble plus percutante, et même plus signifiante : « fungating tumors ».
Eh oui, cela ressemble bougrement à un champignon qui explose.
J’en parle dans mon bouquin (en suggérant aux lecteurs d’effectuer une recherche sur Google Images… attention, avoir l’estomac bien accroché).
J’y repense à cause d’un commentaire lu dans un groupe Facebook. L’auteur reprenait la thèse selon laquelle la tumeur serait une enveloppe de protection créée par notre corps afin de « contenir » les cellules cancéreuses.
De les emprisonner !
Cette idée m’a toujours semblé aberrante.
Car on sait que ce qu’il y a autour, le micro environnement tumoral, agit comme une barrière protectrice…. pour la tumeur !
C’est là où le système immunitaire est trompé, voire même manipulé.
Bref, l’idée que les cellules cancéreuses seraient à la fois prisonnières dans la tumeur et libres à l’extérieur de leur prison, ne tient pas vraiment la route.
Autre absurdité : l’angiogénèse. La « prison » faciliterait l’approvisionnement en nutriments… du cancer prisonnier en créant de nouveaux vaisseaux sanguins ?
Et puis j’ai repensé à ces photos choquantes (de tumeurs bourgeonnantes)….
Un mécanisme de « protection », ça ???
